Culture & arts

El Bahi Belkheiri: L’Afrique est ma source d’inspiration

Artiste peintre passionnée par le dessin depuis l’adolescence, de nature curieux, El Bahi Belkheiri, ou El Bahi tout court ne cesse d’apprendre par lui-même loin de l’école des beaux-arts.  Dans cet entretien, il revient sur les étapes les plus marquantes dans son parcours.  

Pouvez-vous vous présenter ?

Belkhairi El Bahi Yahia, né à El Djelfa le 03 octobre 1994.  Je suis un peintre autodidacte. J’ai appris d’une façon autonome hors des écoles d’art. Ma formation universitaire a été purement littéraire.  J’ai fait des études en langue française mais en parallèle j’ai créé un cadre de travail artistique chez moi. 

Donc finalement le dessin est une passion pour vous ?

Effectivement, mes débuts étaient au lycée, plus précisément dans l’atelier de dessin. J’y ai découvert mes prédispositions à la peinture. Une fois à l’université, je me suis intéressé à la calligraphie. J’y ai suivi de nombreux cours et ateliers. Je me suis investi dans un apprentissage plus au moins long car pour moi c’est dans la pratique régulière qu’on apprend le mieux. La preuve, C’est en dessinant que j’ai mieux maitriser les techniques et forger mon talent.  

Quel a été votre déclic ?

Réellement il n’y avait pas déclic. Toutefois, l’Afrique m’a toujours attiré.  J’en suis un fervent admirateur. Tout m’y fascine : sa spiritualité, son histoire, sa richesse naturelle et surtout culturelle.

Combien de temps vous passez pour réaliser un tableau ?

Question compliquée !  Un tableau ne se résume pas qu’à l’acte de peintre. Ce n’est pas juste un tableau que je commence le matin et je le termine après 1 heure. Chaque tableau à sa personnalité. Il s’impose et m’impose son rythme. Il m’arrive de râler sur quelques tableaux (rires).  Donc, ça peut prendre une heure comme ça peut aller jusqu’à 3 mois.

Mais globalement, j’irai jusqu’à dire que réaliser un tableau me prend en moyenne entre 8h à 25h. d’ailleurs, mon atelier témoigne de ces heures de travail et de passion. Si j’avais à le décrire en un seul mot, je choisirais « Paradis ». C’est mon espace d’outil et de création qui a assisté à tous mes états d’âme en tant qu’artiste. C’est le lieu où je laisse libre court à mes folies les plus expressives.

Vous avez réalisé combien de tableau depuis le début de votre parcours ?

El Bahi

Approximativement 70 tableaux dans quelques-uns en étaient bien partagés et même exposé sur le territoire national et même à l’international. J’ai déjà organisé plusieurs vernissages à Alger, Djelfa, Laghouat, Ain Témouchent et à Tunis. Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont les espaces où les artistes affichent leurs œuvres, partagent leur travail et offrent une toute nouvelle façon d’accéder à l’art. Pour le moment, j’utilise Facebook et Instagram.  Dans un futur plus ou moins proche, j’envisage de partager mes tableaux via l’application « Biance ».  

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